8 mars, Journée internationale de
la femme
Appuyons la lutte des femmes pour
gagner leur pouvoir et leur
émancipation !
Intensifions la lutte à la défense
des droits de toutes
et tous !
- Parti
marxiste-léniniste du Québec -
Les femmes du Québec et
leurs
organisations ont entrepris une
semaine d'actions et d'activités pour célébrer la
Journée
internationale de la femme 2015 et procédé au 4e
lancement du plan
d'action de la Marche mondiale des femmes qui culminera dans un grand
rassemblement le 17 octobre à Trois-Rivières.
C'est tout à leur honneur d'avoir mis sur leur bannière
la résistance
et l'opposition à l'austérité.
Avec les femmes des Premières Nations,
du Canada, d'Haïti, de Syrie,
d'Ukraine, de Cuba, du Venezuela, de la Bolivie, de la Palestine et
du monde, elles réaffirment leurs demandes pour des arrangements
modernes pour avoir une société qui reconnaît les
droits des femmes et
les droits de tous. Les droits des femmes doivent être
affirmés par des
conditions
économiques, sociales, culturelles et politiques pour que les
femmes,
les enfants et tous les membres de la société puissent
s'épanouir. Cela
requiert des garanties constitutionnelles et un contrôle sur les
décisions politiques permettant à l'égalité
des femmes
de devenir une réalité. C'est ainsi qu'on juge du
caractère
progressiste et prosocial d'une société.
Le 8 mars 2015 se tient dans des
conditions difficiles et complexes
où les gouvernements tant au Québec qu'au Canada oeuvrent
activement à
servir des intérêts privés et à
détourner les ressources de la
nation pour servir les ambitions monopolistes. On assiste à
l'usurpation du pouvoir politique par des intérêts
privés très puissants. L'État est en train de
détruire les arrangements
passés qui ne servent plus les intérêts des
monopoles et le droit de
monopole. L'imposition de ces arrangements se reflètent dans la
brutalité de l'offensive antisociale, antitravailleur et
antihumaine du
gouvernement Couillard et dans la brutalité des
lois omnibus et du projet de loi C-51 du gouvernement proguerre de
Stephen Harper qui veut criminaliser tous ceux et celles qui
résistent
aujourd'hui et réclament une société humaine.
Le fait que ces gouvernements
puissent agir en toute impunité et
mettre en oeuvre un programme qui est totalement contraire aux
intérêts
des femmes et de l'ensemble de la société est un
problème à résoudre.
C'est la lutte pour
le renouveau et un changement de direction de l'économie qui est
à
l'orde du jour. Cela comprend l'opposition militante des femmes aux
attaques dans le domaine de la
santé, de l'éducation, de l'assistance sociale et des
services de
garde, à la privatisation au service des riches, à la
réorganisation
syndicale
imposée. Les femmes ne laissent personne pour compte : elles
défendent
les femmes des Premières Nations et
exigent une enquête publique sur les femmes disparues; elles
défendent
les plus démunis, les aînés, les jeunes, les
personnes à capacité
réduites, etc. L'opposition aux lois et projets de loi par
lesquels
l'Assemblée nationale leur donne un sceau de
légitimité et de légalité
sont dans leur mire tout comme l'annulation
du projet C-51 qu'on nous impose au nom de la lutte au terrorisme et la
défaite du
gouvernement proguerre de Stephen Harper. Toutes sortes d'initiatives
sont prises depuis le début de l'année dans ce sens et
elles doivent
s'intensifier.
Pour bloquer la lutte pour des
changements qui reconnaissent les
droits de tous, les gouvernements brandissent le danger de la
radicalisation, de l'intégrisme et du terrorisme. Ils font un
effort
concerté pour tenter de confondre et diviser le corps politique,
pour
créer la division et taire toute opposition au nom de la
« sécurité », laquelle devient le
prétexte pour réprimer la lutte des
peuples du
Québec, du Canada et du monde pour leurs droits. Les derniers
événements au Québec visant les femmes, les jeunes
et les travailleurs
des communautés musulmanes pour les démoniser en font
partie. Cette
offensive est contre la pensée, le droit de conscience et
d'association
et toutes les valeurs que les Québécois et
Québécoises représentent.
C'est une offensive raciste jusqu'à l'os qui est lancée
au nom de la
défense de valeurs laïques. La réalité est
que c'est en défendant les
droits des femmes toutes origines, pensées, religions ou
convictions
confondues qu'on assure les droits de tous, et que la défense
des
droits de tous est la condition première d'une vie en
sécurité.
Aujourd'hui, au nom de la
non-ingérence de l'église dans la vie publique, qui
à l'origine avait
pour objectif d'assurer le respect des droits de tous quelles que
soient les croyances, l'origine, la couleur de la peau ou les
convictions, on nous propose un État dit laïque qui fait
précisément ce
que l'Église faisait à l'époque : imposer ses
valeurs, façons de faire,
lois et règles, dicter qui peut s'associer à qui, quand
et comment. Les
femmes se sont longtemps fait
dire quoi penser et comment
penser pour plaire à l'église, à leur mari, etc.
et elles ont balayé
cette période. Cette année, nous donnons un appui tout
spécial à nos
soeurs musulmanes ou qui viennent de pays dits musulmans. Leur seul
crime est que, comme nous, elles et leurs collectifs continuent de
revendiquer l'humanisation de la société tout
entière.
Ensemble, les femmes inscrivent sur
leurs bannières l'opposition à l'austérité,
à la guerre, à l'agression,
à la militarisation, au racisme et aux pratiques colonialistes
et
arriérées. Elles réclament l'affirmation de leurs
droits pour
pouvoir vivre leur humanité et leur féminité : le
droit d'être, le
droit de croyance, le droit au logement, à la santé,
à l'éducation, à
l'alimentation, à un moyen de subsistance, à des services
de garderies,
à de meilleures conditions de création pour voir
naître leurs enfants
et les éduquer de
leur conception à l'université, etc.
Les femmes sont déjà aux premières
lignes de cette bataille et c'est
le refus des autorités en place de remettre le pouvoir entre les
mains
du peuple qui fait obstacle à la création d'une
société humanisée.
Elles doivent intensifier la lutte pour investir le peuple du pouvoir
afin qu'on puisse résoudre les problèmes,
rien de moins.
Vive
le
8
mars,
journée internationale de la femme !
Gagnons notre pouvoir souverain pour décider de toutes les
questions
qui affectent nos vies !
La 4e action
internationale de la Marche mondiale
des femmes: un appel à la résistance

C'est le 8 mars que sera lancé la 4e
action internationale de la
Marche mondiale des femmes (MMF). À Montréal, toutes sont
invitées à se
joindre à la marche organisée par Femmes de diverses
origines «
Construisons le monde que nous voulons » à 13 h à
la Place Normand
Bethune, coin Guy et de Maisonneuve.
Nous reproduisons ci-joint l'appel de
la MMF 2015.
Le mouvement
La 4e action internationale de la
Marche mondiale des femmes se
déroule du 8 mars au 17 octobre 2015 dans plus de 50 pays et
territoires. Les actions de la MMF visent à transformer le monde
pour
que l'égalité entre les femmes et les hommes, entre les
femmes
elles-mêmes et entre les peuples deviennent
une réalité. Ces actions cherchent à combattre les
oppressions vécues
par les femmes et se développent à partir des
expériences et des vécues
de celles-ci.
En 2015, les femmes de la MMF au
Québec sont en action sous le thème
« Libérons nos corps, notre Terre et nos territoires
». Portées par des
réflexions sur les liens étroits qui existent entre
l'accaparement de
la nature, l'appropriation des revenus et des droits des travailleuses,
le contrôle du corps et de la vie
des femmes et l'augmentation de la militarisation, de la
criminalisation des luttes et de la violence envers les femmes, elles
mettent en oeuvre des actions pour rendre visible les
différentes
formes de résistance, de dénonciation et les alternatives
qu'elle
développent pour transformer le monde dans lequel nous vivons.
La MMF prend place au Québec alors que
les femmes sont touchées de
plein fouet par les mesures d'austérité qui mettent en
danger les
droits des femmes à l'égalité et à la
justice. Ce contexte accentue la
volonté de s'unir pour mettre de l'avant une vision
féministe globale
qui se fonde sur l'égalité, la liberté,
la solidarité, la justice et la paix !
Valeurs
La Marche mondiale des femmes se fonde
sur
les valeurs d'égalité, de liberté, de
solidarité, de justice et de
paix. La MMF propose de construire un monde où l'exploitation,
l'oppression, l'intolérance et les exclusions n'existent plus,
où
l'intégrité, la diversité, les droits et
libertés de tout.es
sont respectés.
En 2004, les militantes de la Marche
mondiale des femmes réunies au
Rwanda, ont adopté la Charte mondiale des femmes pour
l'humanité qui
affirme ces valeurs et engage l'action de la MMF dans une
transformation profonde nos sociétés.
Préambule de la Charte mondiale des
femmes pour l'humanité
Nous, les
femmes, marchons depuis longtemps pour dénoncer et exiger
la fin de l'oppression que nous vivons en tant que femmes, pour dire
que la domination, l'exploitation, l'égoïsme et la
recherche effrénée
du profit menant aux injustices, aux guerres, aux conquêtes et
aux
violences ont une fin.
De nos
luttes féministes, de celles qu'ont menées nos
aïeules sur
tous les continents, sont nés de nouveaux espaces de
liberté, pour
nous-mêmes, pour nos filles, pour nos fils et pour toutes les
petites
filles et tous les petits garçons, qui, après nous,
fouleront ce sol.
Nous
bâtissons un monde où la diversité est un atout et
où tant
l'individualité que la collectivité sont sources de
richesse, où les
échanges fleurissent sans contraintes, où les paroles,
les chants et
les rêves bourgeonnent. Ce monde considère la personne
humaine comme
une des richesses les plus précieuses. Il y
règne l'égalité, la liberté, la
solidarité, la justice et la paix. Ce
monde, nous avons la force de le créer.
Nous
formons plus de la moitié de l'humanité. Nous donnons la
vie,
travaillons, aimons, créons, militons, nous distrayons. Nous
assurons
actuellement la majorité des tâches essentielles à
la vie et à la
continuité de cette humanité. Pourtant, notre place dans
la société
reste sous-évaluée.
La Marche
mondiale des femmes, dont nous faisons partie, identifie
le patriarcat comme le système d'oppression des femmes et le
capitalisme comme le système d'exploitation d'une immense
majorité de
femmes et d'hommes par une minorité.
Ces
systèmes se renforcent mutuellement. Ils s'enracinent et se
conjuguent avec le racisme, le sexisme, la misogynie, la
xénophobie,
l'homophobie, le colonialisme, l'impérialisme, l'esclavagisme,
le
travail forcé. Ils font le lit des fondamentalismes et
intégrismes qui
empêchent les femmes et les hommes d'être
libres. Ils génèrent la pauvreté, l'exclusion,
violent les droits des
êtres humains, particulièrement ceux des femmes, et
mettent l'humanité
et la planète en péril.
Nous
rejetons ce monde !
Nous
proposons de construire un autre monde où l'exploitation,
l'oppression, l'intolérance et les exclusions n'existent plus,
où
l'intégrité, la diversité, les droits et
libertés de toutes et de tous
sont respectés.
Cette
Charte se fonde sur les valeurs d'égalité, de
liberté, de solidarité,
de justice et de paix.
Historique
Née en 2000 à l'initiative de la
Fédération des femmes du Québec, la Marche
mondiale des femmes (MMF)
est rapidement devenue un mouvement mondial incontournable. C'est
pendant la Marche « Du pain et des roses » que
l'idée d'entreprendre
une Marche mondiale des femmes pour
marquer le début du XXIesiècle a germé dans
l'imaginaire de militantes
québécoises et de déléguées de
plusieurs pays du Sud venues marcher
avec les Québécoises.
Mondialisation, désengagement de
l'État, montée de la droite, des
fondamentalismes et de l'antiféminisme, c'est dans ce contexte
mondial
qu'est née la Marche mondiale des femmes. Dans une telle
conjoncture,
la nécessité de poursuivre nos luttes en
solidarité avec les femmes du
monde s'est avérée un enjeu
fondamental. À la mondialisation des marchés, nous
allions opposer la
mondialisation de nos solidarités !
Depuis, des millions de femmes, à
travers le monde, ont marché
contre la pauvreté et la violence lors de la première et
de la deuxième
édition d'actions internationales, en 2000 et 2005. Lors de la
dernière
action internationale de la MMF, en 2010, la Marche a rallié
quelques
4500 groupes provenant de 150 pays
et territoires différents.
Au fil de ces 15 dernières années, la
Marche mondiale des femmes
aura été le lieu d'importantes mobilisations
féministes. Que l'on pense
aux 40 000 personnes qui ont pris part aux actions de la MMF en 2000 au
Québec, donnant lieu à la plus grande manifestation
féministe tenue au
Québec, ou aux 20 000 personnes
qui ont marché à Washington pour dénoncer les
impacts du FMI et de la
Banque mondiale, ou aux 10 000 personnes qui ont marché à
New York,
alors même que des actions se déroulaient
simultanément dans 40 autres
pays et territoires, ou encore aux 24 heures d'actions
féministes pour
dénoncer la marchandisation
de la vie et de la nature, ainsi que la criminalisation des luttes
sociales.
Quelques statistiques sur la
condition des femmes au Québec
Démographie
Les Québécoises sont au nombre de 4 014
799 et constituent 50,3 % de la population du Québec en 2013,
La répartition des femmes selon les groupes d'âge en 2013
est
celle-ci : 14,9 % ont moins de 15 ans, 66,7 % se situent dans le groupe
des 15 à 65 ans et 18,4 % sont âgées de 65 ans ou
plus.
Les femmes immigrées comptent pour 13,5 % de la
population féminine
québécoise en 20112, ce qui représente une hausse
de 18,4 % par rapport
à 2006 .
Éducation
En 2012-13, les femmes forment 48,9 % des
élèves du secondaire et 58 %
de ceux du collégial. Au niveau universitaire, elles forment en
2012
58,7 % des étudiants.
En 2010-11, 99,3 % des filles obtiennent un
diplôme du secondaire. Au
niveau collégial, c'est 61 % en 2009-2010 et, au niveau
universitaire,
41,3 obtiennent un baccalauréat.
Aux études supérieures, elles
représentent en 2012 53,6 % des diplômés de
maîtrise et, au doctorat, 46,8 %.
En 2012, les sciences humaines et de l'éducation
regroupent 34,3 %
des étudiantes et 75,9 % des effectifs en science de la
santé.
Quelque soit leur niveau d'études, les femmes,
à leur entrée au
travail touchent un salaire hebdomadaire brut inférieur à
celui des
hommes. En 2013, le salaire hebdomadaire des femmes
diplômés du
baccalauréat se chiffre 880 $ et celui des
diplômées de la maîtrise à 1
149$. Leurs confrères touchent respectivement
995 $ et 1 272 $.
Famille
En 2011, sur les 2 203 630 familles recensées au
Québec, 41,2% sont
biparentales. 16,6 % sont monoparentales et 76 % de ces familles sont
dirigées par une femme.
En 2008, 76,8 % des femmes chefs de famille
monoparentale âgées de 25
à 54 ans ont un emploi. 23,2 % des femmes chefs de famille
monoparentale
ne peuvent compter sur un emploi pour faire vivre leur famille.
Travail
En 2013, les femmes représentent 47,3 % de la
population active. Chez les femmes de 15 ans ou plus, 61% ont un emploi.
Toujours en 2013, 68,8 % des femmes actives de 15 ans ou
plus ont un emploi à temps plein et 24,4 % à temps
partiel.
Le pourcentage de travailleuses qui sont
syndiquées est passé de 38,8 % en 2011 à 39,4% en
2013.
Les femmes sont encore plus touchées que les
hommes par le travail
atypique, mais l'écart s'est rétréci depuis
quelques années. Le
phénomène touche aujourd'hui 35 pour cent des femmes et
31 pour cent
des hommes.
Du côté des services d'enseignement, une
tendance à la hausse est au
contraire observée avec un taux d'emploi atypique d'environ 40 %
en
2011-2013, soit l'un des plus élevés sur le marché
du travail
québécois.
La construction, les services professionnels,
scientifiques
et techniques, de même que l'hébergement
et les services de restauration affichent également des taux
d'emploi
atypique élevés, dépassant les 40 %.
Revenu
En 2011, le revenu des femmes travaillant à temps
plein toute
l'année correspond à 75,3 % de celui des hommes, ce qui
représente une
baisse par rapport au taux de 76,2 % en 2007.
Au niveau du salaire horaire moyen, en 2012 les femmes
touchent 22,35 $ de l'heure et les hommes : 24,56 $.
En 2012, 57,4 % des travailleurs
rémunérés au salaire minimum sont des femmes.
Aide de dernier recours
L'aide de derner recours se compose de deux programmes :
le
Programme d'aide sociale qui offre une aide financière aux
personnes et
aux familles qui n'ont pas de contraintes sévères
à l'emploi ou qui en
ont, et le Programme de solidarité sociale qui vise à
fournir une aide
financière de dernier recours aux
personnes qui présentent des contraintes sévères
à l'emploi et qui ne
peuvent pas subvenir à leurs besoins de base en raison de leur
situation financière.
En décembre 2014, on comptait 320 128
ménages prestataires de l'aide
financière de dernier recours. 192 900 de ces ménages,
soit 212 303
adultes et 88 414 enfants, sont prestataires du Programme d'aide
sociale.
64,7 % de ces mêmes ménages
reçoivent seulement une prestation de base.
L'aide moyenne verse aux ménages prestataires du
Programme d'aide sociale est de 668,71 $
127 228 ménages étaient prestataires du
Programme de solidarité sociale, soit 135 111 et 8 457 enfants.
Les femmes représentent 47,1 % de l'ensemble des
adultes prestataires des programmes d'aide financière de
derniers recours.
Les diagnostics médicaux chez les 128 342 adultes
prestataires ayant des contraintes sévères à
l'emploi sont :
- 42,8 % pour les problèmes de santé mentale
- 34,5 % pour les problèmes d'ordre physique, auditif, visuel ou
de la parole
- 19,5 % pour les problèmes d'ordre intellectuel ou de
l'apprentissage
- 3,2 % pour les autres diagnostics
Selon le Front commun des personnes assistées
sociales du Québec
(FCPASQ), le revenu annuel des personnes assistées sociales en
2009
représentait entre 40 % et 78 % du seuil de faible revenu pour
une région
urbaine de 500 000 personnes et plus.
Parmi les personnes aptes au travail en 2011, 58 % n'ont
aucun diplôme.
Santé
En 2012, l'espérance de vie des femmes à
la naissance est de 83,8 ans.
En 2010-2011, les femmes souffrant d'une
incapacité représentent 34,3 % de la population
féminine de 15 ans ou plus.
Violence
En 2012, les corps policiers ont enregistré 19
731 crimes contre la
personne commis dans un contexte conjugal. Ce taux d'infractions s'est
accru de 9,7 % de 2008 à 2012. Les femmes en sont les victimes
dans 80 %
des cas.
13 femmes et 1 homme ont trouvé la mort dans un
contexte conjugal en
2012. Parmi les tentatives de meurtre dans ce même contexte, 28
sont
dirigés contre des femmes et 7 contre des hommes. Sur 572
séquestrations, 556 sont commises envers des femmes. Les
agressions
sexuelles déclarées, au nombre de 480,
sont dirigées envers les femmes dans 460 cas.
Représentation
politique
Suite à l'élection du 7 avril 2014, 27,2 %
des députés à l'Assemblée
nationale sont des femmes. Le Conseil des ministres compte 8 femmes sur
27 membres depuis le 23 avril 2014.
Au niveau municipal, suite aux élections de 2013,
les femmes représentent 32 % des conseillers municipaux et 17,3
% des maires.
Dans les conférences régionales des
élus (CRÉ), les femmes
constituent en 2011 26,5 % des membres des conseils d'administration et
26,1 % de ceux des comités exécutifs. En 2009, le
pourcentage était
respectivement de 29,1 % et 31,1 %.
Au niveau des commissions scolaires, 49,4 % des
commissaires sont des
femmes et 44,9 % des postes de présidence sont occupés
par des femmes en
2011.
Dans les agences de santé et des services
sociaux, les conseils d'administration sont formés de femmes
à 46,6 % en 2009.
Dans l'effectif permanent de la fonction publique, les
femmes
occupent 43,3% des postes de haute direction et 43,4 % des postes de
cadres en 2012.
Premières Nations
On estime à 71 710 le nombre de femmes ayant une
identité autochtone
qui vivent dans les réserves et hors réserves en 2011, ce
qui
représente environ 1,8% de la population féminine vivant
au Québec
La population des Premières Nations du
Québec est jeune puisque 42 %
des Premières Nations du Québec ont moins de 19 ans par
rapport à 33%
de la population québécoise.
Quant à l'accroissement démographique,
celui-ci représente un taux deux fois supérieures
à celui observé chez les Québécois.
Au Québec, près des trois quarts (72 %)
des Premières Nations
ayant le statut d'Indien inscrit vivaient dans les réserves, la
plus
forte proportion parmi les provinces.
Quelque 52 % des enfants, 42 % des adolescents, 67 % des
adultes et
81% des aînés des Premières Nations du
Québec souffrent d'obésité ou
d'embonpoint.
L'espérance de vie est plus courte de 6 à
7 ans.
Deux femmes sur trois ont un revenu inférieur
à 10 000 $.
Un adulte sur quatre est aux prises avec le
chômage.
Le risque de vivre, dès sa plus jeune enfance,
des situations de
pauvreté, de négligence et de placement est de trois
à cinq fois plus
élevé.
Violence envers les femmes
des Premières Nations
Les femmes et les filles autochtones sont aussi
susceptibles d'être
tuées par une connaissance ou un étranger que par un
compagnon intime.
Près de 17 % des inculpés étaient des
étrangers. Les
femmes et les filles autochtones sont plus susceptibles que les femmes
non autochtones d'être tuées par
un étranger.
Le 6 mai 2014, Femmes Autochtones du Québec inc.
revendique une
commission d'enquête nationale par rapport aux 1186 cas de femmes
autochtones disparues ou assassinées identifiées par la
GRC, qui mènera
à un plan d'action qui ciblera les particularités de
chacune des
régions au Canada.
Cette demande a été
réitérée le 28 février 2015 lors de la
Table
ronde sur les femmes et filles autochtones disparues ou
assassinées,
tenue à Ottawa.
(Source: APNQL, 2007;
Réseau de recherche en santé des populations
du Québec, 2008; Santé Canada, 2003; Statistique Canada,
2011; Rapport statistique sur la clientèle des programmes
d'assistance sociale 2014; Front
commun des personnes assistées sociales du Québec; Portrait
des
Québécoises en 8 temps -CSF, ISQ;
Soeurs
par l'esprit; Assemblée des Premières Nations)
Lisez Le
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