Le 23 septembre, à l'occasion de la journée mondiale pour la justice climatique, les jeunes et les étudiants à l'avant-garde de la classe ouvrière se rassemblent pour exprimer leur désir qu'on prenne bien soin de la Terre Mère pour protéger l'environnement naturel et social. La nécessité d'écouter leurs revendications et solutions est l'enjeu central dans cette élection. La prétention d'« écologiser l'économie » est une fraude – personne n'y croit.
Partout dans le monde, les peuples s'organisent pour restreindre les monopoles et les oligopoles, ainsi que les gouvernements à leur service, pour les priver de leur capacité de polluer, détruire, surexploiter, faire la guerre, criminaliser ceux qui réclament leur mot à dire et bafouer les droits souverains des peuples autochtones. La lutte des travailleurs et des gens de tous les milieux pour s'investir de pouvoir les unit en une force organisée à la défense de la Terre Mère, qui exige l'affirmation des droits de toutes et de tous.
Les deux grands piliers de la richesse sociale
La Terre Mère et le travail qui transforme ses richesses en un moyen de subsistance et fait progresser l'être humain sont les deux piliers de toute richesse sociale. La société moderne ne peut se construire sans défendre consciemment la dignité de l'un et de l'autre. Négliger la Terre Mère et les travailleurs et fouler aux pieds les droits des peuples autochtones mène à la ruine de l'environnement naturel et social puisque la santé de l'un dépend de la protection de l'autre.
Défendre la dignité de la Terre Mère signifie faire intervenir la conscience sociale dans l'économie socialisée et les affaires politiques. La mobilisation du facteur humain/conscience sociale est à l'ordre du jour, pour éliminer le facteur antihumain/anti-conscience. Ce n'est que lorsque les travailleurs maîtriseront eux-mêmes le processus décisionnel et contrôleront la production et la répartition du produit social qu'ils créent par leur travail qu'on pourra trouver des solutions aux graves problèmes auxquels sont confrontées la Terre Mère et nos sociétés.
Le souci pour l'environnement et la Terre Mère doit être consciemment élargi en un mouvement pour investir les travailleurs et les peuples du pouvoir de décider, pour les placer au centre d'un ordre constitutionnel qui les favorise pour qu'ils contrôlent eux-mêmes les prises de décisions en matière d'économie, de politique et de société. Ce n'est qu'ainsi que nous avancerons avec assurance dans l'humanisation de l'environnement naturel et social.